Pour moi Je regrette le manque de scénarios originaux et avec une idée forte comme ce qui as contribué à la gloire de Star Trek.
Je regrette qu'ils ne développent que très rarement des histoires secondaires pendant l'épisode si bien que parfois 45 minutes c'est long...
Je regrette que des scènes de décontamination soit la pour attiré le jeune mâle(quand est-ce qu'ils font venir seven of nine dans le NX-01)
Côté technologie : sauf coups de génie, c’était le casse-gueule assuré.
Ce qui a été vu dans TOS avait été imaginé dans les années 60 et largement rattrapé par la technologie actuelle. Alors créer la technologie de dans 200 ans mais normalement moins avancé que sous Kirk : (bonjour les maux de tête). Mais il y avait des possibilités de s’en sortir, j’en suis sur, à condition de prendre des options radicales (régression technologique suite à la 3ème guerre mondiale, la technologie vulcaine pas toujours très sûr,…). Hélas le choix de la production a privilégié la facilité et le tape à l’œil…
Exemple :
les tricorders. Star trek ne serait pas star trek sans les outils d’analyse bien connus. Mais comment expliquer les appareils qui tiennent dans la paume de la main d’Archer alors que Spock doit se balader avec son magnétophone à K7 en bandoulière ! Bien sûr de nos jours les PDA sont courants et la tentation est forte de les étendre aux tricorders (ce qui a été manifestement le cas pour confectionner les props de la série : un PDA dans une coque plastique).
L’autre exemple en est l’aspect du NX01 qui est bien trop trempé à la sauce moderne (derniers films ST) par rapport à une évolution technique qui aurait du donner quelque chose d’intermédiaire entre le Phénix et le Classe Constitution.
Tout ceci relève sans doute du détail pour la plupart des spectateurs mais c’est assez révélateur de l’esprit de la production. Ainsi B. Bragga ayant été interrogé sur ce sujet a répondu : « l’aspect du navire : qui s’en préoccupe ? Moi ce que je voulais c’est un vaisseau qui ai de la gueule, le reste je m’en fiche. » Assez édifiant non.
Côté historique : il y a du bon et du moins bon.
La relation Terrien-Vulcain-Andorien est plutôt bien vue et augurait du meilleur pour une grande histoire de la fondation de la Fédération : les humains servant de liens entre des races qui ne peuvent pas se voir en peinture [.
L’essor de Starfleet qui reprend contact avec des colonies terriennes éloignées, qui vient défendre les vaisseaux indépendants mais aussi imposer des règles et donc sonner le glas d’une époque de pionniers : voilà qui est très alléchant. Mais hélas trop peu d’épisode se sont intéressé à ces sujets [s1-fortunate’s son]
Par contre la série abuse odieusement des Klingons (qu’Archer considère tout de suite comme de bons vieux potes juste un peu pénible) et des rencontres anachroniques (Ferengi, Romuliens et Borg !!!). Même s’il y a souvent une bonne excuse, voila qui relève du manque total d’imagination et de la volonté d’utiliser les bonne vieilles recettes plutôt que d’apporter quelque chose de neuf à l’univers de la série.
Côté ambiance : il y a des hauts et des bas
Au début de la première saison, l’équipage se situait bien au niveau « amateur de l’espace » ce qui était fort rafraîchissant et correspondait bien à l’argument de la série [s1-Breaking the Ice]. Mais très vite on retombe dans le train-train « Starfleet sauveur de l’univers » [s2-Marauders]. Enterprise était pourtant l’occasion unique de montrer les héros qui se plantent dans la grande largeur avec des fins d’épisode très dramatiques.
Exemple :
la directive première. Un épisode très intéressant [s1-Dear Doctor] mettait Archer aux prises avec son premier dilemme éthique. Et qu’est-ce qu’on voit : 4 scènes de discutaille, une nuit de réflexion et hop, monsieur nous pond la prime directive ! Particulièrement frustrant de voir ce thème vendangé de la sorte alors qu’un arc entier pouvait être consacré à cet aspect (qui est plus chahuté aujourd’hui que du temps de Roddenberry). On aurait pu voir successivement et dans autant d’épisodes : la dimension humaine du problème avec décision compatissante mais mal inspirée, un face à face avec les conséquences de ladite décision, des tentatives de réparer les dégâts, un procès des officiers responsables, etc …
La série s’était donnée une ligne narrative principale avec la Guerre Froide Temporelle (comme DS9 l’avait fait avec les prophètes du Wormhole). Mais au fil des épisodes, elle s’est révélée particulièrement ennuyeuse et inintéressante (« bah c’est encore un coup de Daniel ! »). Usés jusqu’à la corde, les concepts de paradoxes temporels de Star trek sont devenus lourds, laborieux et surtout alibi pour des scénaristes en manque d’inspiration [s1-Shockwave].
La Quatrième et dernière saison est, quant à elle, un patchwork d’épisodes visant à raccorder Enterprise aux autres séries avec au moins autant de maladresses [s4-Affliction] que de bonnes surprises [s4-In a Mirror, Darkly]. Mais ce n’est pas en cherchant à revendiquer frénétiquement son héritage que l’on se bâtit une vraie identité…
Fin de transmission